QU’EST-CE QU’UN C.I.F. ?

Le Conseil en Investissements Financier (CIF) est bien plus qu’un statut délivré par notre organisme de tutelle, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).

C’est une activité à part entière qui a pour objectif essentiel de vous conseiller, puis d’adapter ces conseils, sur ce que nous appelons communément l’allocation d’actifs que vous devez mettre en place, en fonction de vos projets, pour vos placements financiers : épargne, assurance-vie, contrats de capitalisation, comptes-titres et PEA, PEE et PERCO, FIP, FCPI.

Si cette activité peut être exercée théoriquement indépendamment du conseil patrimonial, la pratique fait que nous intervenons le plus souvent dans la continuité des orientations stratégiques définies lors de la phase du conseil patrimonial et consignées dans notre rapport écrit.

Car c’est seulement après avoir parfaitement identifié votre profil de risque et surtout la durée envisagée et la raison d’être de chacun de vos placements, que nous serons à même d’en maîtriser le risque et d’éviter des déconvenues. Cette phase d’analyse fait partie intégrante du conseil patrimonial.

C’est bien dans cet ordre que notre expertise peut entrer dans sa phase opérationnelle :

  • Définir la stratégie (phase conseil)
  • Mettre en œuvre la stratégie (phase conseil financier) selon une méthodologie éprouvée et une offre de qualité construite autour de l’architecture ouverte
  • Adapter nos conseils en fonction de l’évolution de votre situation personnelle et de l’environnement des marchés financiers en vous suggérant des arbitrages sur vos actifs

MÉTHODOLOGIE ET SÉLECTION DE COMPÉTENCES

Sélectionneur de compétences

Nos statuts (CIF et courtier) nous confèrent la liberté de nouer des partenariats avec les différents partenaires bancaires, financiers et assureurs de la place. Nous procédons à une sélection de ceux-ci et choisissons au sein de leur gamme de produits ceux qui nous paraissent réunir les qualités nécessaires à votre satisfaction (créativité et technicité, transparence des rémunérations, qualité de l’information, réactivité, notoriété et solidité financière).

C’est la double sélection des partenaires et des « enveloppes juridiques et fiscales » au sein desquelles vont être logés vos investissements financiers.

Par ailleurs, nous avons comme principe de vous apporter systématiquement le bénéfice de ce que nous appelons « l’architecture ouverte », c’est-à-dire la faculté pour chacun de vos placements de bénéficier des compétences des meilleurs gérants de la place.

Constructeur d’allocation d’actifs

C’est la sélection des fonds (le terme technique adéquat parle d’OPC, Organisme de Placements Collectifs) et des équipes qui les gèrent. C’est à partir de cette sélection régulièrement mise à jour que nous construisons des portefeuilles types également appelés « allocations d’actifs » qui nous permettent de vous guider en fonction du niveau de risque qui aura été défini.

La rémunération de cette activité est assise sur des droits d’entrée, sur les encours et/ou sur des honoraires.

Analyste de vos risques et choix des allocations adaptées

Le travail réalisé en amont lors de la phase de conseil nous aura permis de connaître votre capacité à prendre et à accepter un niveau de risque global prédéfini.

Lorsqu’il sera question d’entrer dans le détail de chacun de vos investissements, le niveau de risque défini sera différent selon qu’il s’agira de votre PEA et de votre compte-titre, d’un contrat Madelin ou encore de tel ou tel contrat d’assurance vie car chaque « véhicule d’investissement » aura sa propre logique patrimoniale et sa propre durée.

Au-delà des sélections, notre mission est d’assurer la cohérence entre l’enveloppe technique choisie, la durée supposée des investissements et l’allocation d’actifs retenue tout en respectant votre profil de risque personnel et familial.

NOTRE OFFRE

Au-delà de ce qui précède et qui relève de la méthode, note offre de service s’articule en quatre points :

Il s’agit de recenser à intervalles réguliers (trimestre, semestre, année) vos actifs financiers, d’établir une synthèse consolidée de ces derniers en vue de vous rendre compte de façon chiffrée des performances observées, du niveau de risque constaté et des incohérences par rapport à votre profil de risque ou les objectifs recherchés.

Après analyse de votre profil de risque et des objectifs recherchés, nous vous soumettons une sélection de fonds et une offre d’allocation d’actifs qui leurs soit adaptés, à partir de portefeuilles modèles diversifiés. Ce travail est revu périodiquement afin d’adapter votre gestion aux évènements internes ou externes survenus entre deux périodes.

Vous restez seul décideur d’appliquer ou non nos recommandations sur ces capitaux, étant ici précisé que cela ne concerne pas les investissements gérés par des sociétés à qui vous auriez préalablement confié un mandat de gestion.

Nous procédons de la même méthodologie que dans l’offre précédente, étant précisé qu’avec votre accord nous pourrons mettre en œuvre les investissements et choix proposés par le biais de l’offre digitalisée de nos partenaires assureurs et bancaires. Cette offre intègre bien entendu l’offre de reporting et d’analyse de risque proposée en 1- et, le cas échéant, la consolidation de l’ensemble de vos actifs financiers où qu’ils se trouvent.

Nous pouvons sélectionner pour vous des banques, des sociétés d’investissement ou des sociétés de gestion avec lesquelles nous avons tissé au fil du temps des relations de confiance et auxquelles vous pourriez confier la gestion d’actifs financiers dans le cadre de mandats de gestion.

Notre mission est dans ce cas de définir avec eux au départ ou en cours de route le niveau de risque souhaité pour l’exécution d’un mandat qui serait sous leur responsabilité.

Elle est ensuite de les informer de tout changement pouvant intervenir dans vos orientations.

Nous intervenons également régulièrement à leur côté afin de contrôler, si vous le souhaitez, pour votre compte la bonne exécution de ce mandat.

Sur ce dernier point, nous pouvons également vous assister dans vos relations avec vos mandataires habituels afin de contrôler l’exécution des mandats de gestions que vous leur auriez confiés.

LES PRODUITS

Le compte-titres était devenu depuis 2013 le parent pauvre de l’épargne de nos compatriotes en raison d’une fiscalité confiscatoire. Le futur régime fiscal intitulé « flat-tax » et applicable dès 2018 lui redonnera sans doute une nouvelle jeunesse.

L’intérêt financier de détenir un compte-titres, est qu’il autorise des choix d’investissements sensiblement plus diversifiés qu’un PEA par exemple. Si sa fiscalité est plus lourde que ce dernier et bientôt proche des contrats d’assurance vie en unité de compte, il reste le seul produit d’épargne financière, comparativement aux deux autres, sur lequel il est possible de consentir des donations, gommant du même coup toute fiscalité sur les plus-values.

Affecter une partie de son capital ou de son épargne à la constitution d’un compte-titres implique d’en accepter les risques associés. Au long d’une vie, d’autres projets patrimoniaux viennent le plus souvent en amont de ce type d’épargne, car il est de bon sens de ne prendre des risques en bourse que lorsque les essentiels sont assurés, comme la détention d’un toit ou la création d’une épargne de précaution.

C’est la raison pour laquelle, sauf exception, la détention d’un compte-titres n’entre dans la hiérarchie des placements qu’après l’immobilier, l’épargne de court terme, le PEA et l’assurance-vie.

Il a toute sa place dans un patrimoine et nous conseillons le plus souvent à nos clients et à leurs descendants d’ouvrir un PEA tant pour prendre date le plus tôt possible que pour s’initier aux marchés financiers.

Sa fiscalité avantageuse et qui n’oblige pas à une trop longue durée de conservation pour être optimisée est un de ses atouts, c’est un réceptacle tout trouvé lorsque viennent au fil du temps de nouveaux capitaux (donation, succession, arbitrages immobiliers etc.) à placer ailleurs que dans l’épargne de précaution ou l’immobilier d’usage et de rendement.

Les FCPI et les FIP sont des fonds d’investissement créés pour soutenir les PME et qui sont en plein essor car ils permettent de réaliser des fortes réductions d’impôts sur le revenur ou d’ISF, à condition de bien les intégrer dans une stratégie patrimoniale réfléchie et de bien maitriser les risques…

  • Les FCPI sont composés à 60% minimum de participations non côtées dans les PME dites « innovantes »
  • Les FIP sont consitutés au moins à 60% de titres de PME dont un minimum de 10% qui doivent être des PME

Que dire de plus que ce que tous les épargnants ont en tête : le couteau suisse

A manier cependant avec précaution tant la technicité est grande ce qui revient à dire que tous les contrats d’assurance-vie ne se valent pas.

N’oubliez jamais qu’un souscripteur assuré d’un contrat d’assurance vie est de fait un « créancier » de la compagnie d’assurance et qu’à ce titre il convient d’apprécier la solvabilité de cette dernière, garante du paiement de votre créance en cas de vie (rachat partiel ou total) ou en cas de décès.

La grande densité technique de cet outil de « gestion patrimoniale » tant sur les plans de la gestion financière du contrat que sur les aspects de droit de la famille (atteinte au droit des héritiers), ou encore sur le sujet de la rédaction des clauses bénéficiaires, nécessite d’aborder ce produit d’épargne autrement que d’un simple clic.

Dans certains cas, ce clone des contrats d’assurance-vie, les clauses bénéficiaires et la fiscalité en cas de décès en moins, peut trouver une belle place dans la hiérarchie des placements.

Tout comme dans l’enveloppe assurance-vie, ce placement permet de capitaliser des performances financières en bénéficiant d’une fiscalité très attractive.

Tout comme un compte-titres, cette enveloppe peut faire l’objet de donation mais ne bénéficie d’aucun avantage en cas de transmission par décès.

Ce produit d’épargne immobilière typiquement français, est né il y a près de cinquante ans.

Nous le conseillons depuis une trentaine d’années à notre clientèle car il offre une très importante source de diversification des investissements en même temps qu’une très grande souplesse d’utilisation dans toutes les configurations et stratégies patrimoniales que nous rencontrons.

Le choix des sociétés de gestion des SCPI et du mode de distribution adopté par celles-ci est fondamental avant toute décision.

On peut affirmer que l’analyse des SCPI doit procéder des mêmes règles que celles utilisées pour le choix d’un OPC au sein d’un compte-titres ou d’un contrat d’assurance-vie.

C’est notre métier de rencontrer régulièrement ces gestionnaires de façon à s’imprégner de leur méthodologie qui préside aux décisions d’investissements, de comprendre de l’intérieur le moteur de performance, le potentiel et le risque locatif des SCPI qu’ils proposent aux épargnants.

En dehors de certains bons contrats d’assurance-vie où elles sont proposées, les SCPI sont surtout détenues en direct en complément ou en substitution des biens immobiliers locatifs traditionnels.

Comme tout investissement immobilier, et contrairement aux OPCI (voir plus loin), le recours au crédit est possible, ce qui permet d’en faire un très bon outil de construction de patrimoine.

Ce produit « immobilier » assez récent et de fonctionnement différent des SCPI prend seulement aujourd’hui en 2017 toute sa place dans la hiérarchie des placements.

Sans rentrer dans la technique, les performances des OPCI sont plus aléatoires que celles des SCPI. Leur fraction non immobilière et investie soit en bourse, soit en liquidités, en fait un produit mixte sur le plan du risque.

Il s’agit bien d’OPC à considérer donc dans la catégorie des valeurs mobilières même si leur liquidité est moindre.

Dans le cadre d’une diversification des actifs au sein des contrats d’assurance-vie, les OPCI peuvent valablement, pour la fraction du contrat investie à long terme, se substituer aux traditionnels fonds en euros dont chacun sait que les performances futures iront en s’amenuisant durablement.

Le Plan Epargne Retraite Populaire (PERP) est un produit d’épargne qui est, pour des raisons fiscales plus adapté aux salariés souhaitant compléter le niveau de leur retraite. La sortie en capital est limitée à 20% des capitaux accumulés. Le capital constitué est reversé sous la forme d’une rente viagère.

Le PERP permet aussi d’utiliser l’épargne cumulée pour financer l’acquisition d’une première résidence principale.

Les travailleurs indépendants lui préfèrent les contrats retraite Madelin.

Du nom du ministre qui a été l’origine de sa création en 1994, ce produit de long terme, et qui jusqu’à ce jour impose une sortie à 100% en rente, est un incontournable pour tout indépendant qui souhaite construire un complément de retraite.

Le Plan d’Epargne Entreprise (PEE) et le Plan Epargne pour la Retraite Collectif (PERCO) sont des dispositifs d’entreprise qui permettent aux salariés de se constituer une épargne.

Pour ceux et celles qui peuvent en bénéficier, ce cadre particulièrement avantageux doit recevoir, lorsque vous pouvez y consacrer une partie de vos revenus ou de votre épargne toute votre attention et ce en dépit de périodes de blocages des capitaux elles-mêmes adoucies par de nombreuses exceptions.

Ce contrat d’assurance de groupe, également appelé à cotisations définies, est souscrit par l’entreprise au profit de tous ses salariés, ou d’une ou plusieurs catégories d’entre eux. L’adhésion du salarié est obligatoire.

Les versements sont fixés à l’avance, à un  niveau constant, et permettent d’obtenir une retraite à la retraite.

Ce type de contrat est avantageux fiscalement pendant la phase de cotisation, puisque tous les versements sont exonérés d’impôt sur le revenu (dans certaines limites).